MIEUX COMPRENDRE LE MONDE ET AGIR EN CONSÉQUENCE POUR SA PROTECTION
C’est un credo partagé par le Groupe GUILLIN et Fabrice AMEDEO, une conception commune de l’écologie : moderne, non dogmatique et non manichéenne, qui laisse la part belle au progrès et au point de vue scientifique.
Au-delà de l’exploit sportif et de ses conditions extrêmes, ce partenariat est le symbole de notre engagement écologique, qui a pour objectif de regarder avec clairvoyance les réalités de notre monde et d’agir en conséquence. C’est aussi une façon de rétablir des vérités et de montrer pourquoi les emballages alimentaires que nous concevons depuis 50 ans sont incontournables et vertueux.
Un partenariat de cœur
C’est aussi une harmonie de valeurs fortes qui guident ces deux aventures : le respect, bien entendu, mais aussi la performance, l’esprit d’équipe, l’excellence et l’ouverture au progrès. Des valeurs qui résonnent dans un partenariat de cœur.
C’est une grande fierté pour GUILLIN de s’afficher sur l’IMOCA de Fabrice AMEDEO, mais au fond, c’est naturel !
Actualités
Une mission commune de protection
C’est une nécessité d’agir pour la protéger. Le Groupe GUILLIN, limite les émissions de CO2 grâce à l’écoconception et à travers des sites industriels totalement respectueux de leur environnement immédiat, ceci en écho à la volonté de Fabrice AMEDEO de limiter les énergies fossiles à bord de son bateau.
Ensemble, nous soutenons la recherche, Fabrice AMEDEO en mettant à disposition son bateau et ses capteurs pour aller là où il est difficile d’accéder, et ceci de manière récurrente, et GUILLIN en finançant ce projet océanographique. C’est une suite logique de notre engagement en faveur de la protection des océans à travers Prevented Ocean Plastic™ dont nous sommes Partenaire Fondateur depuis 3 ans, un programme de collecte et de recyclage en Indonésie qui empêche des centaines de millions de bouteilles plastique de finir leur vie dans les rivières et les océans, car elles sont collectées sur les rivages et transformées en une matière première de qualité selon un processus socialement responsable.
Le Groupe GUILLIN est lié depuis sa création à un territoire naturel que nous préservons depuis 50 ans en limitant au maximum nos émissions. Nous nous attachons à regarder les réalités de notre monde avec pragmatisme et à agir en connaissance de cause sur la base de faits avérés et de mesures scientifiques.
Les engagements de Fabrice vont dans ce sens : réaliser un tour du monde sans recours aux énergies fossiles et embarquer des capteurs de mesure des microparticules pour permettre de créer une base de données sur laquelle des analyses concrètes pourront être faites.
Dans la continuité de cet engagement avec Fabrice, le Groupe est investi sur le sujet de la sauvegarde des océans depuis trois ans en étant Partenaire Fondateur de Prevented Ocean Plastic™, un programme de collecte et de recyclage en Indonésie qui empêche des centaines de millions de bouteilles plastique de finir leur vie dans les rivières et les océans, car elles sont collectées sur les rivages et transformées en une matière première de qualité selon un processus socialement responsable. Encore un point commun !
Nous allons mesurer la pollution des océans pour identifier ce qui doit être changé à terre dans nos modes de vie pour préserver les océans, car 80 % de la pollution en mer vient de la terre. Nous allons sensibiliser les enfants dans les écoles à la préservation des océans avec un projet pédagogique ambitieux.
Nous allons continuer à organiser des ramassages de déchets sur les plages. Nous avons également un projet qui nous tient particulièrement à cœur : en 2023, je prendrai le départ des courses auxquelles je participe, avec une voile en plastique recyclé.
Nous allons aussi porter un message fort sur la nécessité de revaloriser nos déchets. Je sais que c’est un axe important de travail du Groupe GUILLIN qui intègre beaucoup de matières premières recyclées dans ses plastiques et s’évertue à développer des plastiques recyclables.
Un objectif partagé de transmission
C’est dans ce sens que le Groupe GUILLIN soutient le volet pédagogique du projet de Fabrice AMEDEO et participe à la réalisation du livret éducatif de sensibilisation.
Le projet sportif
Le bateau
Construit à l’origine pour Mike Golding au chantier Hakes Marine (Nouvelle-Zélande) sur des plans Owen-Clarke, le futur 60’ IMOCA Nexans – Art & Fenêtres a été mis à l’eau en août 2007 sous le nom de Ecover 3 avant de devenir Gamesa sur le Vendée Globe 2012-13 que Mike Golding, skipper du bateau, termine à la 6e place. Cédé à Arnaud Boissières en 2017 qui le rebaptise La Mie Caline, le bateau boucle le Vendée Globe 2019-20 en 15e position.
Racheté par Fabrice AMEDEO en décembre 2022, le bateau va subir une série de transformations et suivre le chemin de sobriété initié par Jean Le Cam sur le dernier Vendée Globe. L’objectif est clair : prendre le départ de la circumnavigation planétaire à bord d’un bateau léger, simple et fiable.
Carte d’identité
- Nom : Nexans – Art & Fenêtres
- Numéro de voile : FRA 56
- Anciens noms : Ecover3, Président, Gamesa, Kilcullen Voyager Team Ireland, La Mie Câline, Rêve de large
- Architecte : Owen-Clarke/ Design Clay Oliver
- Chantier : Hakes Marine (Nouvelle-Zélande)
- Date de lancement : 3 août 2007
- Longueur de la coque : 18,28 m
- Largeur de la coque : 5,80 m
- Tirant d’eau ou profondeur de la quille : 4,50 m
- Déplacement (poids) : 8 tonnes
- Nombre de dérives : 2 foils
- Hauteur du mât : 29 m
- Surface de voiles au près : 260 m²
- Surface de voiles au portant : 435 m²
L’équipe
- Fabrice Amedeo : skipper de l’Imoca Nexans – Art & Fenêtres
- Olivier Delagrange : Responsable développement
- Eric Lamy : Team manager
- Leo Di Prima : Assistant administratif
- Céline Tengirsek : Responsable communication
- Guillaume Le Fur : Directeur technique / Boat captain
- Kevin Saux : Responsable électronique
- Romain Barrier : Responsable composite
Le programme
IMOCA GLOBE SERIES – CALENDRIER DES ÉPREUVES
2023
- Mai : Guyader Bermudes 1000 Race
- Juillet : Rolex Fasnet Race
- Septembre : Défi Azimut Lorient Agglomération
- Octobre : Transat Jacques Vabre
2024
- Mai : The Transat CIC
- Juin : New York – Vendée
- Septembre : Défi Azimut – Lorient agglomération
- Novembre : Vendée Globe
Le projet océanographique
Naviguer au service de la science
Après avoir bouclé son premier Vendée Globe en 2017, Fabrice AMEDEO réalise que naviguer ne lui suffit plus : il veut donner du sens à son projet sportif. « Il fallait que je m’engage pour une cause qui me dépasse. Après avoir couru les océans durant une décennie avec une forme d’insouciance face à leur situation de plus en plus catastrophique, j’ai décidé d’apporter ma modeste brique à l’immense édifice de ce qu’il faudrait faire pour sauver notre planète ».
Marin, citoyen et père de famille, Fabrice, qui navigue sur toutes les mers du globe et traverse des régions reculées où les expéditions scientifiques ne peuvent pas se rendre, décide alors de mettre son 60’ IMOCA au service de la communauté scientifique internationale. Grâce au soutien de ses partenaires Art & Fenêtres, Éléphant Bleu et ONET, il installe à bord de son bateau des capteurs océanographiques qui permettent de collecter des données en mer pour aider les scientifiques à mieux comprendre l’impact et les conséquences du réchauffement climatique et des gaz à effets de serre sur les océans.
Les capteurs océanographiques
Installé à bord du monocoque IMOCA Nexans – Art & Fenêtres en septembre 2019, le premier capteur océanographique permet, grâce à plusieurs modules spécifiques, de mesurer la salinité et la température en surface des océans, marqueurs indispensables pour mieux comprendre l’évolution du climat et le cycle de l’eau sur Terre, mais également leur teneur en CO2. Une mesure primordiale sachant que les océans absorbent 25 à 30% des émissions relatives à l’activité humaine et 90% de la chaleur excédante, ce qui entraîne leur acidification et perturbe donc les écosystèmes marins.
Les données collectées dans les régions traversées, essentielles pour modéliser le changement climatique et appliquer des solutions adaptées, sont ensuite validées par les partenaires scientifiques du projet : l’UNESCO, OceanOPS, l’IFREMER, GEOMAR et le Max Planck Institut, avant d’être mises à disposition de la communauté scientifique internationale en « open data » via la base de données SOCAT. En 2020, Fabrice AMEDEO décide d’aller plus loin en s’attaquant aux microplastiques* en mer. En 2022, il installe un nouveau capteur permettant de mesurer la biodiversité marine pour mieux comprendre les impacts du changement climatique sur les différentes espèces.
L’ensemble des capteurs océanographiques qui équipaient le bateau perdu sur la Route du Rhum vont être rachetés et réinstallés à bord du nouveau bateau. D’autres capteurs sont à l’étude et prendront bientôt place à bord.
Mesurer la présence de microparticules dans l’océan
Après avoir testé l’efficacité du premier capteur océanographique et validé la pertinence des données collectées avec ses partenaires scientifiques, le navigateur décide d’en installer un deuxième permettant de collecter et mesurer des microplastiques dans l’océan pendant le Vendée Globe, et notamment dans les mers du Sud, auxquelles la communauté scientifique n’a accès qu’environ une fois tous les dix ans.
Ce capteur se présente sous la forme d’un caisson contenant trois filtres destinés à collecter quotidiennement des microplastiques de différentes tailles tout au long de la course, sous réserve que les conditions météo le permettent.
« Les manipulations liées aux mesures de microplastiques sont les plus chronophages et inconfortables du programme scientifique que nous avons lancé, mais l’enjeu de la pollution plastique des océans est d’une telle urgence que je n’ai pas hésité une seconde, même si je devais sacrifier un peu de performance. Je suis très heureux que mon bateau puisse être utile à la Science ».
Le nouveau volet du projet océanographique est mené en partenariat avec l’IFREMER (laboratoire DCM), l’Université de Bordeaux (laboratoires EPOC et CBMN) et l’IRD (laboratoire LOPS), qui, réunis au sein d’un consortium, se partageront les travaux d’analyse, d’interprétation et de modélisation des résultats. L’objectif de cette mission est double : établir une cartographie de la pollution par les microplastiques dans les eaux de surface océanique et évaluer leur imprégnation chimique et leur toxicité.
* particules de plastique dont la taille est inférieure à 5 mm
cartographier la biodiversité marine
Les océans couvrent près de 72 % de la surface de la planète et représentent plus de 90 % du volume habitable pour le monde vivant. Pourtant, à ce jour, seulement 240 000 espèces marines ont été répertoriées alors que les scientifiques estiment leur nombre entre 500 000 et plus de 10 millions. A travers le monde, des milliards de personnes dépendent de la biodiversité marine et côtière pour leurs besoins en ressources alimentaires.
Les capteurs océanographiques qui équipaient le bateau perdu sur la Route du Rhum vont être rachetés et réinstallés à bord. Le laboratoire embarqué intégrera l’Ocean Pack qui mesure la salinité, le CO2 et la température de l’océan, le capteur de microplastique et enfin le capteur d’ADN environnemental qui permettra de collecter de précieuses données en matière d’ADN environnemental pour mieux cartographier la biodiversité marine et ainsi mesurer les impacts du changement climatique sur les différentes espèces. D’autres capteurs sont à l’étude et prendront bientôt place à bord.